CHRONIQUE / REVIEW
Mostly Autumn
Graveyard Star
Releases information
Release date:
September 24, 2021
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Mostly Autumn Records
Royaume-Uni / UK
Alain Massard - October 2021
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
MOSTLY AUTUMN est ce groupe découvert en 2005 avec l’album ‘Storms over still water’ ; un groupe de rock progressif formé en 1995 jouant des reprises de PINK FLOYD. Brian JOSH en est l’ossature et a insufflé un son FLEETWOOD MAC, BLACKMORE’S NIGHT. Heather FINDLAY partie, un pan d’émotion s’est entr’ouvert avec l’arrivée d’Olivia et de sa voix angélique ; ce 14e album fleure bon les réminiscences de KARNATAKA et MAGENTA ouvrant sur le folk, le bluesy, le celtique folk, un véritable ‘théâtre de rêve’ musical finalement. Du rock moderne puissant, artisanal car pas assez reconnu dans l’univers prog, de la musique passion, sincère et émotive amenant à vagabonder dans des univers atmosphériques ; l’association des voix de Josh et Olivia étant un plus donnant du contraste à certains titres ; des textes sur la pandémie avec perte d’espoir et renouveau nécessaire. MOSTLY AUTUMN c’est surtout ce groupe cador underground qui devrait être plus mis en avant.
‘Graveyard Star’ sur une intro sombre atmosphérique avec association des 2 voix et un orgue clavier à la PENDRAGON, ARENA, crescendo avec chœurs et orchestration, ça monte ; pause acoustique et un grand solo de guitare aux 6’ accompagné par la batterie tonitruante ; on y retrouve du WATERS à ce moment-là puis le violon de Chris LESLIE (de FAIRPORT CONVENTION), le second solo spleen, plaintif, pour moi le plus beau de l’album amenant à la rêverie un soir d’automne ; final métronomique avec clavier de Iain et la montée onirique. ‘The Plague Bell’ pour l’intermède voix à la COHEN, texte sur le confinement associé à la mort, son vibrant contemplatif avec fin d’orage. ‘Skin of Mankind’ et hop The SHADOWS débarquent ou CASH pour un country western spaghetti à la MORRICONE, ambiance folklorique des CORRS en toile de fond pour le rythme convenu ; les pipes irlandaises d’OLDFIELD font fondre l’irréductible marin en plus du violon volage ; Olivia montre ici toute l’étendue de ses cordes vocales et donne de l’émotion pour soutenir le confinement. ‘Shadows’ sur un air pouvant rappeler le JETHRO TULL, voix et guitare rythmique en phase avant le solo gilmourien qui tue ; titre rock pêchu mid-tempo soulignant le temps qui passe moins vite, bloqué à la maison. ‘The Harder That You Hurt’ entame direct acoustique avec la voix posée d’Olivia, soul, folk à la KNOPFLER ; attention danger car cette association et l’explosion vocale soutenue peuvent faire chavirer ainsi que la montée et l’orchestration classique et un solo aérien bluesy. ‘Razor Blade’ où le symphonique classique, piano et guitare acoustique s’accordent à merveille ; lente montée d’Olivia qui nage sur les nuages, break onirique intimiste puis la montée se devine sur un air à la ‘Division Bell’, le synthé de Bryan se veut divin; Josh prend la parole puis Olivia le rejoint, le solo délicat pour parvenir au final avec cette voix qui est bien la pièce maîtresse du groupe.
‘This Endless War’ intro lancinante, planante, spleen intense ; le piano majestueux à la HODGSON donne l’occasion à Olivia de décider les 2 ou 3 irréductibles qu’elle va nous amener à la victoire de cette guerre sans fin ; un crescendo en soi simpliste qui donne toute la puissance à ses cordes vocales ; titre minimaliste dont le solo (le meilleur de l’album) a un rendu bouleversant, titre à écouter en live !! ‘Spirit of Mankind’ change de ton avec du rythme, titre plus dynamique pour ses claviers puissants, le monde est à nouveau cloîtré et doit se serrer les coudes ; titre plus court, rock ; solo acoustique apaisante qui surprend avant le véritable qui fait fondre, Josh est bien la deuxième tête pensante du groupe. ‘Back in These Arms’ intro floydienne, ça lorgne sur ANATHEMA, magique qu’il ne faudrait pas oublier, guitare, synthé et flûte ; ça part sur un rythme saccadé qui chauffe doucement, clin d’œil encore aux PENDRAGON pour ce crescendo jouissif et l’association des 2 voix, la flûte irlandaise joyeuse et glorieuse teintée de folk donne espoir en plus des sifflets de Troy (NIGHTWISH), espoir de se lover dans des bras à nouveau ? ‘Free to Fly’ piano et mélodie berceuse, Olivia douce avec ses mots pour la ballade champêtre, émotion des harmonies, prog symphonique onirique qui laisse pantois, simple et beau encore avec ce crescendo divin nostalgique, marque du groupe. ‘The Diamond’ intro acoustique enchaînant avec des percus hypnotiques ; Chris et Angela nous amènent sur le titre le plus surfait mais rempli d’espoir, libération vis à vis de la pandémie. ‘Turn Around Slowly’ pour la fin avec piano, guitare acoustique ; intro progressive classique pastorale, bon c’est pas SUPERTRAMP mais presque ; la voix de Bryan réveille d’un coup, ça sent le GILMOUR là avec un hymne à l’espoir retrouvé, ah un solo long qui s’écoule et rassure ; break à la GENESIS des débuts trop beau, je replonge dans les 70’s ; IQ d’un coup ensuite puis montée en ordre de bataille pour lutter et vaincre ce damné virus ; notons la reprise éphémère de ‘Skin of Mankind ‘ puis celle de ‘Graveyard Star’ avec Olivia qui revient après des flûtes écossaises accompagnée bien entendu du 3e plus beau solo de l’album ; épique, gloire musicale, grandiloquence, fin.
Notez sur l’édition limitée 9 autres titres pour plus de 40mn de bonus et deux instrumentaux ; cet album possède deux longs titres remarquables avec des soli à faire fondre mais il ne faudrait pas oublier les autres mélodiques, linéaires qui mettent en valeur l’orchestration du groupe. Ses recherches progressives, planantes, mélodiques et symphoniques associées à la voix magnifique d’Olivia en font un album de grande valeur même si je me suis un peu perdu dans la seconde partie.
- 1. Graveyard Star (12:05)
2. The Plague Bell (2:00)
3. Skin of Mankind (4:32)
4. Shadows (4:13)
5. The Harder That You Hurt (4:32)
6. Razor Blade (7:08)
7. This Endless War (6:52)
8. Spirit of Mankind (4:57)
9. Back in These Arms (6:26)
10. Free to Fly (3:59)
11. The Diamond (6:00)
12. Turn Around Slowly (12:39)
Total : 75’23’’
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
- Olivia Sparnenn-Josh: Vocals
- Bryan Josh: Guitars, vocals
- Chris Johnson: Guitars
- Iain Jennings: Keyboards
- Angela Gordon: Flute, keyboards
- Andy Smith: Bass
- Henry Rogers: Drums