top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Steven Wilson

The Future Bites

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

January 29, 2021

Format:

CD, Vinyl, Digital

Label:

From:

Arts & Crafts (Canada)

Royaume-Uni / UK

Marc Thibeault - January 2021

9,4

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le septième album de Steven WILSON risque de vous déstabiliser...et puis, peut-être pas, après tout! Sommes-nous assez sages pour voir et entendre un artiste qui nous a gâté faire un pas de côté pour faire ce qu'il a le goût de faire, sans égard aux critiques et fans finis de ce monde? Je pense que oui, certains d'entre nous pourrons le faire, comme nous l'avons fait avec le groupe YES lorsqu'ils ont sorti “Big Generator” ou GENESIS avec les albums “ABACAB” jusqu'à leur avant-dernier, ou même MARILLION avec “Holidays In Eden”! J'ai trouvé une belle citation par nul autre que Charlie CHAPLIN qui s'applique autant aux créateurs de musique qu'à ceux qui l'écoute: “J'ai découvert que les idées vous viennent quand on éprouve un désir intense d'en trouver; l'esprit devient ainsi une sorte de tour de guet d'où l'on est à l'affût de tout incident susceptible d'exciter l'imagination.” Bon, c'est assez convaincant! Alors, explorons cette création avec l'esprit ouvert!

L'intro “Unself” est une jolie pièce éthérée avec guitare acoustique où Steven WILSON prend des airs de David BOWIE. Vient ensuite la pièce “Self”: sur un fond techno, on plonge tête première dans un univers qui ressemble étrangement à quelques pièces du groupe PINEAPPLE THIEF! La jolie “King Ghost” aurait pu paraitre sur un album du duo BLACKFIELD. Très éthérée et avec une légère touche techno, on se laisse emporter sur la musique et le chant de M. WILSON. La très BEATLES-esque “12 Things I Forgot” me fait un peu penser à la pièce “My Sweet Lord” de George HARRISSON. Enjouée et agréable à l'écoute, la guitare acoustique et les 'back vocals' nous font apprécier la pièce un peu trop courte à mon goût. Avec son intro de style disco, “Eminent Sleaze” change ensuite légèrement mais garde la touche dansante. On a l'impression de revenir à la fin des années '70!

“Man of the People” est une jolie pièce qui aurait pu paraitre sur un des albums précédents de S. WILSON: avec une aura légèrement mystérieuse et un peu FLOYDienne, on passe à travers les 04:41 en un clin d'œil. “Personal Shopper” me fait tout de suite penser au groupe des années '80 BRONSKI BEAT par la façon de chanter de Steven Wilson. Le beat un peu électro donne une saveur New Wave à la pièce un peu sombre et aurait fait fureur 40 ans plus tôt! Nul autre qu'Elton John fait la narration au milieu de la pièce en énumérant des choses inutiles qu'on veut avoir afin...de les avoir! “Follower” me rappelle une pièce d'un des premiers albums de PORCUPINE TREE mais avec un rythme un peu plus lent. Le son, le rythme et le chant nous ramènent à l'ère où le disco et le new wave se sont croisés. La splendide pièce éthérée “Count Of Unease” termine avec douceur et finesse un album qui fera sûrement jaser les 'Proggeux' purs et durs.

Bon, maintenant on fait un compte-rendu: sur les huit pièces (neuf si on compte l'intro), quatre ont une tangente dance/disco/techno. Trois aurait pu être sur d'anciens albums de S. WILSON sans déranger qui que ce soit (quatre si on compte l'intro), et une pièce est du type passe-partout. On se rend compte, avec un peu de recul, que cet album n'est pas aussi loin de ce que Steven WILSON a l'habitude de faire. Personnellement, j'aime bien ce que j'y entends: un artiste qui n'a pas peur d'explorer d'autres avenues tout en gardant un pied dans ce qu'il excelle. C'est sans contredit un album qui sera rajouté à ma collection! Et vous?

    01.Unself (1:05)
    02.Self (2:55)
    03.King Ghost (4:06)
    04.12 Things I Forgot (4:42)
    05.Eminent Sleaze (3:52)
    06.Man of the People (4:41)
    07.Personal Shopper (9:49)
    08.Follower (4:39)
    09.Count Of Unease (6:08)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Steven Wilson: Guitar, piano, bass, programming, percussion, harp, string arranger and vocals
David Kosten: Programming (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8)
Michael Spearman: Drums (2, 4, 7, 8), cymbals (3, 5, 6)
Nick Beggs: Percussion (5), guitar (5), bass (7)
Adam Holzman: Keyboards (5), programming (8)

Guests:
Programming: Richard Barbieri (2)
Cymbals: Jason Cooper (3)
Percussion: Jason Cooper (3)
Background Vocalist: Wendy Harriott, Bobbie Gordon, Crystal Williams, Rou Reynolds, Rina Mushonga, Mos Capri, Jakl
Background Vocalist: Blaine Harrison, Jack Flanagan (4)
Elton John: Vocals (7)
Rotem Wilson: Additional vocals (7)
Fyfe Dangerfield: Vocals (7)

bottom of page