CHRONIQUE / REVIEW
The Osiris Club
The Green Chapel
Releases information
Release date:
November 12, 2021
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Bad Elephant Music
Royaume-Uni / UK
Guillaume Desmeules - September 2021
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Mis à part dans le heavy metal, surtout dans le style Doom metal, la musique horrifique a souvent été un aspect exploité dans le rock progressif au courant des années 70. Citons par exemple Mike OLDFIELD avec la mythique introduction de la pièce « Tubular Bell », qui fut par la suite le thème du film d'horreur « The Exorcist », « Death Walk Behind You » de ATOMIC ROOSTER, « Alucard » de GENTLE GIANT, la moins connue mais extraordinaire « Snails » de GNIDROLOG ou bien sûr les groupes GOBLIN et VAN DER GRAAF GENERATOR. Malheureusement pour les amateurs du style, y compris moi, cette époque est presque révolue aujourd'hui. Par chance, il y a encore quelques groupes qui persistent à nous terrifier encore.
Débutant au début de 2010 et originaire de Londres aux Royaumes Unis, THE OSIRIS CLUB est un groupe de rock progressif assez diversifié allant du doom metal jusqu'au folk en passant par le psychédélique. Le nom du groupe provient d'une société secrète citée dans la série de bandes dessinées « Hellboy » de Mike MIGNOLA; ce qui expliquerait en partie leur costume de scène constitué de masques de docteur de la peste et de soutane. Débutant en tant que groupe instrumental de musique d'horreur comme GOBLIN, ils décidèrent de rajouter un chanteur et sortirent leur premier album en 2014, « Blazing World », qui s'inspire du livre du même nom de Margaret CAVENDISH sorti en 1666. Leur 3eme album, « The Green Chapel », continue sa lancée d'histoires macabres mais cette fois-ci en s'inspirant de contes médiévaux parlant entre autres de chevalier sans tête, de lièvres aveugles et de chasses sauvages au clair de lune. Le groupe est composé de Sean COOPER au chant, basse et synthétiseurs, Simon OAKES au chant, cornet à pistons et synthétiseurs, Chris FULLARD et Roland SCRIVER aux guitares, Andrew PRESTIDGE à la batterie, Hanna PETTERSON au saxophone et Misha HERING au Oberheim 4 Voice, un instrument dans la famille du minimoog.
“Phantasm” débute avec un court solo de batterie qui nous introduit immédiatement dans une atmosphère à la GOBLIN avec COOPER qui nous sort une voix très fantomatique au couplet accompagné de synthétiseur qui l'ai tout autant. La seconde moitié est un peu plus lente avec un rythmique très macabre guidé par la guitare cette fois-ci. “Moscow” nous dirige plus vers un post punk bien mélodique avec un refrain contenant un effet distorsion au chant qui me fait penser à THE KILLING JOKE. La première partie de la suite “The Inmost Light”, chanté cette fois-ci par OAKES, nous amène du coté grunge avec un soupçon des années 70 avec la célèbre cloche à vache par moment pour ensuite ralentir considérablement la cadence pour les 2 dernières minutes pour devenir du très bon doom. Les guitares et la basse nous assomment à grands coups violents au rythme de PRESTIDGE. Après une atmosphère ensorcelante aux clochettes en guise de transition vers la deuxième partie, on revient vers un rock plus technique à la TOOL. Le saxophone de PETTERSON à mi-chemin met une ambiance plus morose à la MORPHINE.
On poursuit vers une ambiance VAN DER GRAAF GENERATOR dans “Diamond in the Wishing Well” et “Count Magnus” avec les cuivres de PETTERSON et OAKES qui nous transportent dans un univers sombre qui fusionne bien au rythme post punk agressif des autres musiciens avec COOPER de retour au chant. Place maintenant au plat principal : la longue suite, qui honore aussi le nom de l'album, “The Green Chapel”, chanté par OAKES. Séparées en 4 parties, la première partie continue vers le coté VDGG avec les cuivres qui accompagnent à merveille le coté rock qui s’entremêle avec des moments très doux et harmonieux aux synthétiseur et à la voix. On enchaine avec une deuxième partie folk qui devient en final très sombre avec un coté symphonique rappelant un peu OPETH. La troisième partie nous fait redescendre vers les profondeurs du doom avec un rythme pesant et menaçant contrebalancé par un coté plus mélodieux au refrain. La dernière partie nous remonte vers un son 60's bien planant avec une mélodie qui évolue de manière peu rassurante au courant de la pièce. Un peu comme un générique d'un film des années 80, “The Crow” termine le tout de manière très douce avec la voix tout en harmonie de COOPER qui accompagne la batterie et le synthétiseur.
En continuant là où le style musical horrifique avait été délaissé, THE OSIRIS CLUB réussi à merveille à bâtir des atmosphères lugubres bien ficelés par des musiciens au sommet de leur art ainsi que des textes stylisés à l'ancienne rendant hommage à Arthur MACHEN et M.R. JAMES. Originalement prévu pour paraître le 20 août, l'album est malheureusement reporté au 12 Novembre. C'est un excellent album que je vous recommande chaudement qui fera une excellente trame sonore pour célébrer le mois des morts.
- 1 - Phantasm (4:09)
2 - Moscow (3:29)
3 - The Inmost Light (part 1) (4:56)
4 - The Inmost Light (part 2) (5:43)
5 - Diamonds In The Wishing Well (3:43)
6 - Count Magnus (3:43)
7 - The Green Chapel I: The Green Chapel (4:29)
8 - The Green Chapel II: Blind Hare & The Pale Lady (3:17)
9 - The Green Chapel III: Winter’s End (4:08)
10 - The Green Chapel IV: My Lord The Sun (3:29)
11 - The Crow (3:18)
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
Sean Cooper – Lead vocals (1, 2, 5, 6, 11), bass, synthesizers
Simon Oakes – Lead vocals (3, 4, 7, 8 ,9, 10), cornet, synthesizers
Chris Fullard – Guitars, FX
Roland Scriver – Guitars, acoustic guitars
Andrew Prestidge – Drums, percussion, guitar, synthesizers
Hanna Petterson – Saxophone
Misha Hering – Oberheim 4 Voice