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CHRONIQUE / REVIEW

The Paradox Twin

Silence From Signals

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Releases information

Release date:

October 8, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

White Star Records

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - December 2021

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

PARADOX TWIN est ce jeune groupe sortant son 2e album après le génial 'The Importance of Mr Bedlam' sorti en 2018. Cet album retrace l’histoire personnelle du chanteur qui dit s’être arraché son âme pour parler de son fils autiste s’essayant à vivre dans notre société schizoïde. ANATHEMA, RIVERSIDE d’un côté et les THE GATHERING ou les SMASHING PUMPKINS ont été les groupes qui ont tilté à l’écoute avec multitude d’émotion, de notes célestes et de puissance intimiste; l’association vocale de Danny et Nicole donnant une sensation oppressive et langoureuse tirant alors sur les sons post-rock. Voyons voir de quoi il en retourne plus précisément.

« Paradigm » intro planante instrumentale floydienne sur un versant d’ALAN PARSONS, un peu de tonalité pour un voyage intimiste et atmosphérique, onirique et méditatif avec une guitare lancinante permettant d’introduire « Wake Vortex » et un des radio ‘’edit’’, clavier cristallin, voix sombres pour Danny et Nicole qui me rappelle ANATHEMA (ah qu’est-ce qu’ils me manquent ceux-là), la vibration part sur les très bons COMA ROSSI, le refrain entraînant, limpide et entêtant à la fois pour un crossover moderne et inventif où il faut penser avec votre cœur. « Sea of Tranquility » part sur une accroche acoustique avec longue intro faisant ralentir le temps; la voix de Nicole troublante, vibrante, une ballade suintante d’émotion, un changement harmonique avec crescendo; un moment de solitude entre deux enfants loin du monde. « I Am Me I Am Free » et le premier long titre, Mellotron au départ plaintif, synthé atmosphérique rappelant cette fois Daniel GILDENLÖW pour le spleen musical, la batterie impose un rythme latent; le break NASA en rajoute une couche pendant que les notes s’égrènent, dégoulinent, suintent de nostalgie; ANATHEMA et les PURE REASON REVOLUTION acoquinés et cette guitare spleen au riff tueur renforcée par la basse, jouissif je vous dis puisque le temps ne compte plus.

« Prism Descent » et l’entame atmo voix-synthé angoissante, ça part avec une dramaturgie basée sur le fait d’être coincé dans un prisme, en cauchemar bien entendu; l’émotion dégagée fait saccadée comme le fait de retourner dedans, de ne pouvoir s’en échapper. C’est simple mais c’est beau, c’est simple mais fonctionnel, ça me renvoie aux sons angoissants de la cold wave ici. « Haptic Feedback » continue sur une basse tirée des THE CURE angoissante, allez un peu des KILLING JOKE ou des THE GATHERING aussi; le son devient plus électrique, les 80’s sont bien posés puis un solo guitare arrive amplifié par le synthé omniprésent; le rythme devient dès lors hypnotique comme le son des O.S.I; break avec Nicole, voix latente dépressive qui calme un peu avant un final sombre, lourd, angoissant, au riff imposant. « Specular » et le 2e long titre : départ acoustique émotif; l’histoire de cet enfant qui ne trouve pas sa place va donc penser et réaliser sa mort; une longue montée pour symboliser ce geste; à partir des 2 minutes la rythmique vous dit que c’est sans espoir, inéluctable; un côté répétitif, la mélancolie à son comble pour représenter l’émotion obsédante du moment; à mi-parcours le solo vient amplifier cette détresse psychologique. La finale avec la voix haut perchée comme transition vers l’au-delà, vers la chute? un titre sans technique ravageuse mais avec un son progressiste qui te fait oublier tout ça puisque tu pleures et les dernières notes de piano ne font rien pour arranger. « Perfect Circles » toujours au piano pompeux, marche funèbre pour ces bulles photographiées avant le dernier souffle; la musique rend compte mélodiquement de ce passage; un hymne funéraire, l’oxymore comme j’aime à le découvrir; il y a du ANTIMATTER là-dedans pour la détresse dégagée, les tambours cycliques enfoncent le pad sur une dernière joute verbale. Attention si vous ressentez de la chaleur c’est que vous êtes aussi noyé...

The PARADOX TWIN est le nouveau groupe sur lequel il faut compter en cette fin d’année. Ce second opus a tout d’un grand au niveau émotion. Pas ou peu de joutes instrumentales mais de grands crescendos amenant à une complainte, à un état de spleen langoureux inéluctable où le lyrisme est amplifié. La batterie donne un plus en laissant dégager plus d’énergie encore. Je n’en dis pas plus, je souhaitais le chroniquer en espérant autre chose que des notes accumulées, j’ai le plaisir de donner une petite fenêtre des émotions que cet album risque de générer sur vos oreilles.

    1. Paradigm (3:22)
    2. Wake Vortex (5:35)
    3. Sea of Tranquility (4:44)
    4. I Am Me I Am Free (11:24)
    5. Prism Descent (6:00)
    6. Haptic Feedback (6:35)
    7. Specular (10:15)
    8. Perfect Circles (6:55)

    Total : 54’50’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Danny Sorrell: Vocals, keyboards, guitars, programming
Diane Fox: Bass
Nicole Johnson: Vocals
Leland Freeman: Guitars
Graham Brown: Drums, percussion

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