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CHRONIQUE / REVIEW

Tony Kaye

End of Innocence

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Releases information

Release date:

September 10, 2021

Format:

CD

Label:

From:

Cherry Red Records

Royaume-Uni / UK

Sébastien Buret - September 2021

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Tony KAYE fait partie de la légende. Pianiste, claviériste, c’est l’un des membres fondateurs de YES, qu’il quitta il y a pile cinquante ans, remplacé à l’époque par un certain Rick WAKEMAN. Il ne faut pas cependant penser une seule seconde que l’artiste se soit arrêté en si bon chemin puisqu’il a écumé les scènes pour BADGER ou encore David BOWIE puis rejoint YES pour quatre albums à savoir 90125, Big Generator, Union et Talk. Plus récemment, il travailla avec Billy SHERWOOD pour le projet CIRCA avec pas moins de cinq albums et plus tard pour YOSO. Contrairement à ses prestigieux collègues, il était le seul à n’avoir pas franchi le pas de l’album solo et pour contrarier cela, il nous propose dès le 10 septembre un opus tout à fait personnel, à savoir « end of innocence » inspiré des évènements dramatiques du 11 septembre qui ont frappé les Etats-Unis il y a pile vingt ans.

A l’époque, et témoin de tout cela, il composa d’abord et enregistra 45 minutes de musique sur un petit magnétophone 8 pistes. L’idée était de rendre compte de l’horreur mais aussi du courage des hommes et des femmes qui sont intervenus à cette occasion, de faire ressortir tous les sentiments qui ont pu naître au-travers de cet épisode, que ce soit la tristesse, la sidération, l’unité nationale ou encore l’espoir. C’est en ce sens une œuvre profondément ambitieuse et humaine à la fois. Il est à noter au passage qu’il profita du confinement récent pour étoffer le tout avec près de 30 minutes de plus.

L’œuvre est singulière et purement artistique à l’instar de la pochette réalisée par Roger DEAN. Pour bon nombre d’entre nous, elle ne sera pas facile d’accès et pour bien comprendre l’ensemble, un livret est d’ailleurs fourni avec le disque. Il détaille et explique morceau par morceau le sens de chaque titre. C’est une excellente idée qui rend l’expérience d’écoute plus profonde, plus aboutie. Daniela TORCHIA, la compagne du musicien qu’il rencontra d’ailleurs la semaine qui suivit les événements est omniprésente sur l’album et nous gratifie d’une entrée en matière particulièrement émouvante avec « Twinkle Twinkle Little Star ». Encore une fois, l’album est complexe, dense. Il nous raconte la vie d’avant le 11 septembre au travers de morceaux comme « 285 Fulton Street » ou évoque encore les conversations qu’on eues les hôtesses de l’air avec la tour ce jour-là avec « Flight 11 ». Daniela TORCHIA nous délivre ensuite une complainte bouleversante après l’effondrement des tours au travers du morceau qu’elle composa à elle seule : « Sweetest dreams ».

Est-ce nécessaire de poursuivre? Tony Kaye, qui n’a plus rien à prouver, nous délivre ici un album réussi et démontre qu’il n’a rien perdu de ses qualités qui font de lui un grand musicien. L’esprit de YES n’est jamais loin et le tout est réellement magique, à condition d’y rentrer au cœur d’une écoute nécessairement immersive pour capter l’essence et la profondeur de l’œuvre. « End of innocence » est une réussite, indéniablement.

    1 Twinkle Twinkle Little Star/Twilight Time (3:47)
    2 911 Overture (4:01)
    3 NYC Blues (1:40)
    4 Battle Cry (7:08)
    5 285 Fulton Street (4:43)
    6 Let’s Roll (6:32)
    7 Tug Of War (1:48)
    8 Flight 11 (5:24)
    9 Towers Fall (2:11)
    10 Sweetest Dreams (4:10)
    11 Aftermath (3:58)
    12 Hero’s (4:06)
    13 The Battle (11:23)
    14 Hope And Triumph (5:16)
    15 Homecoming (3:06)
    16 Ground Zero (3:49)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Tony KAYE: Keyboards
Dani TORCHIA: Vocals
Jay Schellen: Drums

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