CHRONIQUE / REVIEW
Venus Syndrome
Cannibal Star
Releases information
Release date:
October 22, 2021
Format:
Digital
Label:
From:
Rockshots Records
France / Brazil
Julian Zabelssøn - October 2021
8,4
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
A l’origine fondé comme un groupe de reprise de Dream Theater (appelé MetroTheater), le quatuor français (accompagné de leur camarade brésilien aux synthés) désireux d’évoluer vers un projet plus personnel s’est métamorphosé en Venus Syndrome. Avec un premier album éponyme auto-produit paru en plein confinement en Avril 2020; album qui à mon sens souffrait d’un mix déséquilibré malgré de très bonne idée, Venus Syndrome reviens en force cet automne avec un deuxième volet bien plus maitrisé, l’addition de Simone MURALONI au mixing & mastering se ressent dès les premières notes et permet au groupe de révélé tout leur potentiel : un power métal progressif dans la droite lignée de Symphony X, Nevermore ou encore Fates Warning, généreux et puissant, état des lieux.
L’hommage à leur origine est évident, « Overture 2040 » pose le cadre et nous sommes déjà dans notre astronef paré au décollage, viens ensuite « Dark Side Of The Sun » avec un riff incisif que n’aurait pas renié Michael ROMEO, et les premières envolées de Emmanuelsson qui se rapproche de plus en plus d’un Jorn LANDE (pour mon plus grand plaisir), le capitaine tient le cap. « Sideral Groove » porte bien son nom en mettant la basse à l’honneur, avec un refrain très accrocheur. On termine ce premier tiers avec la rythmique lourde de « Sun Inside Me », un morceau aux résonances heavy où Ayman MOKDAD dévoile un peu de sa virtuosité et de son agilité sur un solo endiablé.
On reste en terrain heavy avec « Golden Mind » avec de chouettes équivalences rythmiques de Thibaud PONTET qui vienne nous rappeler qu’on écoute aussi un album de Métal Prog. On enchaîne sans halte avec le très dark « Empire of the End » à base de gros breakdown accompagnant une voix qui reste puissante dans tous les registres, on note avec plaisir la première utilisation du groupe d’un piano aux accents de prophétie de fin du monde. Le court titre instrumental éponyme vient achever cette deuxième partie d’album en nous projetant entre ombre et lumière, passant tour à tour efficacement entre des ambiances lumineuses qui m’évoque les couleurs de Steward COPELAND et breakdowns sinistres à la GOJIRA.
On entame le dernier tiers avec « Breaking the Black Stars » sobre, efficace, un refrain purement Power. « Tunnel of Light » reprends le concept de dualité mais cette fois ci par le mélange plus que par l’opposition, bémol pour moi sur la partie médiane au piano où j’aurais préféré que Rodolfo LIMA SPROESSER puisse s’exprimer seul. « Like a Monster » reprends la recette du 8ème titre en alternant gros riffs aux couplets et refrains plus mélodiques, proche de la Power Ballade, et nous terminons notre voyage par le sombre « Contaminate Me », plus lourd et plus poétique, il conclut cette odyssée de belle manière en incarnant la quintessence du groupe.
On ne ressort pas indemne de l’écoute de ce puissant « Cannibal Star », plus cohérent, mieux produit que leur première tentative, on ressent là un groupe qui à trouver sa patte et délivre une performance sans fausse notes de bout en bout. Généreux en riffs entrainant et en mélodies chantantes, on pourrait regretter tout de même un manque de « dynamique » au sein de l’œuvre (j’entends par là que le spectre sonore est toujours rempli à ras bord), quelques moments de calme auraient pu rendre encore plus pertinent cette avalanche de riffs. Attention aussi aux recettes toutes faites au niveau des structures de morceau, on a l’impression au bout d’un moment qu’on commence à apercevoir les coutures. Ce sont quelques points négatifs n’enlèvent rien à l’indiscutable efficacité de l’album, au bout du voyage j’aurais moi aussi été contaminé.
- 1. Overture 2040 (2:41)
2. Dark Side of the Sun (4:07)
3. Sideral Groove (5:33)
4. Sun Inside Me (4:53)
5. Golden Mind (4:37)
6. Empire of the End (4:12)
7. Cannibal Star (3:11)
8. Breaking the Black Stars (4:23)
9. Tunnel of Light (3:31)
10. Like a Monster (4:08)
11. Contaminate Me (4:40)
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
Thibaud PONTET (Drums)
Ayman MOKDAD (Guitar)
Rodolfo LIMA SPROESSER (Keyboard)
Florian GUIDAT (Bass)
Emmanuelsson (Vocals)
Simone MURALONI (Mixing and Mastering)