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CHRONIQUE / REVIEW

Xavier Boscher

Eartscapes

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Releases information

Release date:

July 9, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Orfeo'Lab

France

Mario Champagne - October 2021

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le prolifique Xavier BOSCHER, nous revient un an après nous avoir peint musicalement des paysages aquatiques à l’aide de sa guitare électrique, mais cette fois, ce sont des paysages terrestres qu’il souhaite faire vibrer au sein de ce treizième album solo entièrement instrumental. Si vous ne le connaissez pas encore, au risque de me répéter, le son « Xavier BOSCHER » plaira aux amateurs de « guitar hero » dans le style Joe SATRIANI et John PETRUCCI car ce guitariste niçois excelle sur ses six cordes comme ces illustres grands maîtres, mais sans bénéficier de la même couverture médiatique.

Compositeur, multi-instrumentiste, producteur et artiste peintre, Xavier BOSCHER s’affiche comme un homme-orchestre maître de sa destinée qui produit régulièrement depuis 1995 des œuvres instrumentales où la guitare électrique est dominante et mélodieuse, en associant des styles musicaux allant de la musique du nouvel âge, au rock jazz fusion et rock progressif métallique.

Cette suite à « Waterscapes » s’insère dans la même veine de virtuosité, où BOSCHER puise pour créer un univers musical où la technicité, la précision et la performance vont brillamment de pair. Dès le premier titre, le bien nommé « Road to Happiness », nous montre le chemin du bonheur, car on perçoit dans cette musique dynamique une gaieté sous-jacente. Un titre qui enchaine une multitude de style pour notre plus grand bonheur, permettant en quelques minutes d’apprécier l’ensemble des compétences indiscutables de cet artiste. Je l’ai déjà mentionné dans une autre chronique, c’est dans les instants calmes que BOSCHER vient me chercher, et c’est le cas ici dans son passage central où la basse et les percussions valsent et sautillent, dans une atmosphère apaisée. Un titre très réussi, en mode « uplifting » comme disent les anglais, qui remonte le moral et qui dynamise avec ses passes de marteau-piqueur !

Malgré un titre annonciateur de spiritualité, « Mountain of Spirit », et que la courte intro laissait brièvement présager, il nous prend de court et aligne encore une fois des lignes mélodiques claires de guitare dans un écrin de rythmes très soutenus, nous offrant le chant de cordes lancinantes, très parlantes. Dans l’ensemble, c’est impressionnant d’imaginer qu’il s’agit là du fruit du labeur d’un seul homme. Dans « Luminescent Forest », c’est plus de neuf minutes épiques où la multitude des thèmes musicaux développés donnent le tournis. Une atmosphère très positive se dégage de ce mur du son, qui ne laisse pas beaucoup place aux temps morts. Dans ce déroulement cinématique, on perçoit un thème légèrement distordu, ponctué de belles trouvailles rythmiques métalliques et chaotiques. Des touches de claviers « space » ajoutent au bonheur dans cet espace musical complexe mais accessible.

Dans un autre style, qui vient vraiment me chercher, le BOSCHER contemplatif et mélancolique se dévoile dans « Carnal Cocoon », au son d’un clavier hanté par les bruits étranges de la forêt, et d’une guitare finement cristalline, qui apaise et hypnose par sa pureté. L’enchantement par excellence avec le fil émotif qui maintient le tout. Même chose avec ma préférée, « Sanctuary of Delight », où la pureté acoustique s’exprime dans une polyrythmie de notes issues de trois guitares en surimpression donnant une œuvre bucolique, pastorale et pieuse, avec de subtils accents de Jazz. Du grand art !

Après ces deux moments d’extase, BOSCHER revient en puissance et tape très dur avec « Cobalt Blue Tarantula », un contraste saisissant, avec un rock métallique aux mélodies très accrocheuses et serrées. Mais j’ai préféré, « « Field of Sapphire », une balade plus calme et plus riche en sonorités recherchées. Pour conclure, le vrombissement sourd de « Volcania » où l’on s’imagine la lave qui coule avec un déploiement de chaleur intense. Ici les synthés jouent une part très importante dans l’instauration d’une ambiance massive et fluide, quoique la volubilité de la guitare ait tendance à cacher ce rôle. Une longue pièce très atmosphérique exprimant puissance et force tranquille complète bien cet album où BOSCHER n’a plus rien à prouver. Magistral !

Personnellement, j’ai préféré cet album à « Waterscape », et je dirais que c’est pour la part émotionnelle transmise dans sa musique. Quand ils font du Prog métal instrumental, plusieurs guitaristes ont tendance à flirter avec la haute technicité déshumanisante au détriment du coté émotif. Avec « Earthscape », même si cela est souvent cristallin et métallique, on ressent un transfert de charge émotionnelle, la bonne humeur, le positivisme, le plaisir de jouer, mais aussi la mélancolie et le bonheur. Il s’agit là d’un album bien inspiré, captivant, extrêmement bien réalisé et produit. Titres préférés : « Carnal Cocoon » et « Sanctuary of Delight » Bonne écoute !

    1. Road to Happiness (3:51)
    2. Mountain of Spirit (7:15)
    3. Luminescent Forest (9:20)
    4. Carnal Cocoon (5:00)
    5. Sanctuary of Delight (4:31)
    6. Cobalt Blue Tarantula (5:27)
    7. Field of Sapphire (3:31)
    8. Volcania (8:56)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Xavier BOSCHER – All Instruments

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