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CHRONIQUE / REVIEW

Arena

The Theory Of Molecular Inheritance

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Releases information

Release date:

October 21, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl, Ear Book

Label:

From:

Verglas Music

Royaume-Uni / UK

Philippe André - September 2022

INTERVIEW SOON

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Dire que ce dixième album studio du combo britannique était attendu relève du pléonasme le plus singulier et ce pour diverses raisons, quatre ans après le mitigé "Double Vision", la pandémie de Covid 19 étant passée par là comme pour le monde entier, musical ou non. La première de ces raisons est évidemment le changement au poste de vocaliste principal avec le départ du discuté mais néanmoins honorable Paul MANZI et l'arrivée d'une des pointures de la musique progressive depuis une bonne vingtaine d'années, Damian WILSON.

Ce "The Theory of Molecular Inheritance" est conceptuel comme le furent avant lui "The Visitor" et à un degré moindre "Contagion" deux des œuvres les plus marquantes du combo de Virginia Water, SURREY. Conceptuel veut dire aussi que tous les titres s'enchainent, soixante-deux minutes non-stop d'un brillant néo progressif énergique flirtant régulièrement avec notre bon vieux hard rock des familles.

Dès le premier titre "Time Capsule" c'est du grand, du très grand ARENA au-delà de la musique progressive, tout y est la six cordes de John MITCHELL, la paire rythmique métronomique de Kylan AMOS et Mick POINTER et la voix, la voix !!!!! Damian WILSON quel gosier…écoutez bien, nous sommes en plein URIAH HEEP période David BYRON (les ah ah ah), limite c'est Clive NOLAN le plus discret (10/10). "The Equation" même combat, début calme avant que John MITCHELL n'enflamme le tout, joli Moog solo au mitan de la pièce, la rythmique déboule ma poule comme on dit chez nous, c'est du solide leur affaire (8/10). Vingt et un grammes de musique introduite par la basse de Kylan AMOS c'est peu mais ce n'est que l'intitulé, plage calme (par rapport à d'autres évidemment), Damian nous la joue angélique dans la première moitié avant une belle dose énergisante dans le final, mister John bien sûr (9/10). Une respiration sans batterie bienvenue, piano/voix, "Confession" pour endormir tout son petit monde après dix-huit premières minutes de haute intensité (8/10), clôt le premier tiers de l'œuvre.

"The Heiligenstadt Legacy" pour celles et ceux qui ne connaissent pas la langue de GOETHE, c'est l'héritage du sanctuaire, avec un Damian de nouveau (arch)angélique entre deux montées de tension adrénalinique, où il nous la fait Ian GILLAN des vertes années, superbe pièce que n'aurait pas renié le Pourpre Profond que nous connaissons tous (9/10), mon Dieu que c'est bon. Si j'étais méchant je dirais que la pièce suivante "Field of Sinners" est probablement la moins intéressante de toutes car la plus basique, la plus rock n'roll, un peu bouillon de culture, je cherche encore la mélodie, une partition instrumentale un poil bordélique autour de la troisième minute de mon modeste avis (7/10), à contrario un morceau qui devrait déchirer sur scène. "Pure of Heart" aurait dû être un morceau calme d'après son titre mais pas du tout, c'est même l'inverse, ça pulse sévère, les claviers de mister Clive ont un peu de mal à se faire entendre, nous y retrouvons avec plaisir des chœurs heepiens ici et là et un John MITCHELL en fusion (8/10).

L'entame doucereuse de "Under the Microscope" la plus longue (de peu) plage de l'album est un régal, c'est posé mais vivifiant avec Clive NOLAN qui mooguise à fond et enfin un final presque instrumental pour me sustenter largement, le lyrisme exacerbé de la guitare de John MITCHELL avec une coloration celtique (qui se souvient de BIG COUNTRY ?) superbe de la première à la dernière seconde (10/10). Nous arrivons déjà au dernier quart de ce "The Theory of Molecular Inheritance" avec tout d'abord "Integration", le seul titre sous les cinq minutes, si l'on excepte le bol d'air confessionnel (voir plus haut), entame calme (piano/voix encore) avant un nouveau déluge nolanien et mitchellien simultané, y'a pas ils savent jouer les bougres (9/10). "Part of You" s'en vient, pièce classique d'un ARENA historique que l'on aurait pu trouver sur "Songs" ou "Pride" bétonnée par AMOS et POINTER, radiophonique et hymnique à la fois, taillée aussi pour les concerts (8/10).

Le point final de cette théorie "Life Goes On" une plage conclusive sublime comme la quintessence d'une œuvre majeure de la musique progressive de la décennie, oui, oui… (10/10) un sommet, ah cette guitare six cordes de John MITCHELL, ce merveilleux phrasé vocal de Damian WILSON et Clive NOLAN qui enrobe le tout tel un chef cinq fois étoilé, je reste prostré devant ce plat délicieux. Un mot sur l'artwork de David WYATT, celui-là même qui avait déjà travaillé avec ARENA pour "Contagion" et "Pepper's Ghost", il est simplement à la hauteur de la musique, au top niveau, original, pas forcément progressif au sens premier, mais au top niveau.

PISTES / TRACKS

    1. Time Capsule (5:31)
    2. The Equation (The Science of Magic) (6:29)
    3. Twenty One Grams (6:34)
    4. Confession (2:20)
    5. The Heiligenstadt Legacy (5:42)
    6. Field of Sinners (6:28)
    7. Pure of Heart (6:18)
    8. Under the Microscope (6:52)
    9. Integration (4:49)
    10. Part of You (5:54)
    11 Life Goes On (5:11)

- Damian Wilson: Lead vocals
- John Mitchell: Guitars, backing vocals
- Clive Nolan: Keyboards, backing vocals
- Kylan Amos: Bass guitar
- Mick Pointer: Drums and percussions

musiciens / musicians

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