Il y a de ces albums qui écoute après écoute vous laisse l’impression qu’on en découvre plus à chaque fois, et l’impression est confirmer car après une trentaine d’auditions je suis en présence en ce janvier 2023 d’un top 15 pour cette année et oui déjà je m’enflamme. Alors allons y avec la présentation du band.

De San Jose, Californie, ce trio de merveilleux musiciens appelé ISOBAR (une mappe météorologique) formé en 2020 autour de Jim ANDERSON (Basse) Marc SPOONER (claviers) Malcolm SMITH (guitares) tout les 3 provenant du groupe METAPHOR, et leur musiciens invitées Mattias OLSSON (batterie) entre autre batteur de WHITE WILLOW et ÄNGLAGARD et le duo sax et trompette B. BOHORQUEZ et E. WEISS ainsi que la violoniste J.WU. Au niveau composition la charpente vient de Malcolm et Marc et Jim agrémentent le tout. Leurs influences passées proviennent de divers horizons DIXIE DREGS GENESIS GENTLE GIANT et même LED ZEPPELIN et ELTON JOHN. Malcolm a aussi mentionné lors de leur entrevue avoir été fortement influencé par Steve HACKETT Steve Howe Andy LATIMER et Gary GREEN.

Leur musique a évolué évidemment depuis 30 ans, des débuts du groupe comme cover band de GENESIS puis voulant jouer leur propre composition est née METAPHOR (4 albums de 2000 à 2019) considérée à l’époque comme Néo-Prog. Leur 2 premiers albums sous le nom ISOBAR en 2020 et 2021 marques un changement car de band Néo-Prog avec chanteur le trio passe a de la musique instrumental et entre autres un son plus complexe riche avec de nombreuses variations et breaks a la GIANT ou même leur compatriote HAPPY THE MAN.

Passons à leur 3em intitulée simplement (ISOBAR III), la première pièce (Are You Now Or You Ever Been, 7 :44) est un petit bijou de compo a la HAPPY THE MAN, intro piano et mellotron suivie de la rythmique solide de Jim et Mattias est assurément ma préférée de l’album, quel trio d’enfer ces musiciens, ont sent la complicité musicale qui date maintenant de 30 ans, ça mérite une belle note de 9.65, ouf quel début. En passant ne chercher aucune signification au titre de chaque pièce car Malcolm me disait avoir une banque de nom loufoques ou incongrues qu’ils appliquent à chacune de leurs tunes. On enchaine avec (Parts of Harvey 7 :28) d’une douceur me rappelant les effluves d’un Canterbury à la CARAVAN avec une touche guitaristiquement propre à Steve Morse du DIXIE DREGS. (Face in the Blue 5 :01) et (Shadow Green 6 :27) particulièrement cette dernière qui met en lumière le talent à la guitare de Malcolm et vers la 5em minute la progression en puissance du mellotron si magique. (The Trouble with Buttons,5 :32) une course contre la montre claviers basse guitare batterie tout virevoltes a notre plus grand plaisir belle perfo de Mattias a la batterie. (4th Leg, 6 :38) les intro son sublimes piano mellotron quel mariage parfait, l’inclusion sax trompette apporte une certaine richesse a la compo, les sons aux claviers et la rythmique vers la cinquième minute est d’une justesse, du prog a son meilleur. (Objet, 3 :42) pastoral a souhait comme du bon RPI ou encore digne d’un BO HANSON dans son album (Lord of the Rings) du prog dans la comté parmi nos hobbits préférés. (The Mimus Polyglottos Alarm Clock, 10 :12) un autre de ces titres loufoques qui me font rire, voici la plus prog des pièces de l’album, funky a souhait des tonnes de changement de rythmes des musiciens a leur top des ambiances qui varient constamment j’aimerais être musicien pour jouer celle-ci je serai coller a ma partitions, j’adore la touche de violon de madame WU, j’ai l’impression que Jim avait des sueurs a suivre parfois le rythme endiablé de Mattias sans blague quel rythmique ces deux-là. (Full Nelson, 5 :02) intro en puissance la batterie est martelé solide avec une touche de clavinet en mode funky et les claviers qui étourdissent avec le mellotron chorale et l’ensemble du band si tight, quel finale mes chers amis.

En résumé vous aurez compris que l’album sera un de mes points culminant de l’année en revanche je suis personnellement déçu que notre trio ne fait aucun spectacle j’imagine due à la complexité des compos. Leurs 2 premiers albums était solide mais celui-ci vient de franchir une autre étape. De cover band de Genesis a cet album, 30 ans de carrière qui met en lumière la qualité de ces instrumentistes de hauts niveaux. Laisser vous aller et découvrez ce trio vous ne le regretterez pas il y a tout ce qu’on aime de cette musique si complexe qu’on aime tous.