CHRONIQUE / REVIEW
Kinetic Element
Chasing The Letter Light
Releases information
Release date:
March 20, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Melodic Revolution Records
USA
Philippe André - April 2023
8,2
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
KINETIC ELEMENT est une formation de quatre musiciens de RICHMOND en VIRGINIE fondée en 2006, pour à l'origine soutenir l'album solo du claviériste Mike VISAGGIO ; il ne subsiste de cette formation outre VISAGGIO que le batteur Michael MURRAY.
Leur disque précédent début 2019 avait été chroniqué par mon confrère québécois Denis BOISVERT. Son analyse d'alors ne va pas changer grand-chose pour celui-ci de 2023. Cela ressemble à du progressif seventies (ELP, YES, GENESIS) avec des notes claviéristiques échappées de Jurgen FRITZ (TRIUMVIRAT) ou de Tony PAGLIUCA (LE ORME) et aussi pas mal de passages jazzy comme fréquemment avec les formations étasuniennes.
Le titre introductif "First Stage" nous offre deux premières minutes instrumentales excellentes, avant l'arrivée du chant de St. John COLEMAN trop forcé à mon gout puis une digression jazzy, comme un cheveu sur la soupe, avant le retour des vocaux, vraiment pas formidables, un morceau donc ambivalent, que chacun appréciera ...ou pas (6/10). On enchaine avec la pièce éponyme "Chasing the Lesser Light" (atterrir sur la Lune en ne voyant la Terre que comme un seul monde)et ses presque vingt minutes, même constat que le titre précédent, bon début instrumental avec les deux solistes en vedette Mike VISAGGIO au piano et à l'orgue et Peter MATUCHNIAK à la six cordes, qui précède le chant un peu énervant soyons juste du sieur COLEMAN et vlan, paf, pim, poum une forte digression jazzante...l'impression globale que le groupe veut trop en mettre au même endroit (7/10), un titre très emersonien dans l'utilisation des claviers de Mike VISAGGIO que ce soit l'orgue ou les synthétiseurs (remarquablement joués soit dit en passant, les trois dernières minutes de la pièce sont superbes ce qui lui vaut un sept au lieu d'un six). Nous ne le découvrirons que plus tard mais nous venons d'écouter la partie la plus désagréable (difficile de dire moins) de ce "Chasing the Lesser Light"...
Vingt-six minutes viennent de s'écouler et très franchement bof, bof et rebof ! Allons-nous éviter le dix de der ? "Radio Silence" pour suivre, un autre disque, un autre monde commence, comme quoi il est parfois utile d'écouter une œuvre dans sa totalité...Notre ami St. John COLEMAN se met à bien chanter, le titre très calme s'y prête aussi, une mélodie qui nous renvoie vers MACHIAVEL, le très bon MACHIAVEL de "Jester", réécoutez "Rock Sea and Tree" par exemple, vous devez y entendre une forte analogie auditive (9/10). La transition vers "We Can't Forget " est parfaite dans le genre mélodique, quelques notes de guitare basse effleurées par ci par là (Mark TUPKO), les claviers (l'orgue gorgé de soleil de Mike), les guitares de Peter MATUCHNIAK tout est au poil dans cette pièce (9/10) très très plaisante.
Il nous reste les quinze minutes de "Door to Forever", qui après un court passage instrumental, s'échappe vers PENDRAGON et son antédiluvien "The World" pour l'utilisation des synthétiseurs et la batterie de Mark MURRAY, grosse présence de la guitare basse là aussi avec un inattendu passage hispanisant autour de la septième minute, avant un solo d'orgue et retour vers des rivages jazzy pendant deux minutes (ce qui me déplait le plus sur cet album en fait)...les cinq dernières minutes sont plus "mainstream" presque exclusivement chantées mais correctement, du progressif classique en quelque chose (8/10).
A la lecture de mes notes, et comme stipulé plus haut nous avons à écouter deux disques en un, une sensation globale pour le moins étonnante, convenons-en. Un mot pour l'illustration graphique qui dépeint les voyages dans l'espace comme usuels avec un homme costumé et casqué qui regarde un lancement d'Apollo unissant une nation et le monde.
PISTES / TRACKS
- 1. First Stage (6:16)
2. Chasing the Lesser Light (19:52)
3. Radio Silence (9:57)
4. We Can't Forget (11:37)
5. Door to Forever (15:18)
Mike VISAGGIO: Piano, organ, synthesizers
St. John COLEMAN: Vocals
Peter MATUCHNIAK: Guitars
Michael MURRAY: Drums
Mark TUPKO: Bass guitar
musiciens / musicians