CHRONIQUE / REVIEW
This Winter Machine
The Clockwork Man
Releases information
Release date:
October 6, 2023
Format:
CD, Digital
Label:
From:
White Knight Records
Royaume-Uni / UK
Philippe André - October 2023
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Voici qui est pour le moins original ! Le nouvel et quatrième album de THIS WINTER MACHINE est inspiré d'un "comics" d'Andrew RICHMOND, écrivain, dessinateur et designer (entre autres) dont vous trouverez les illustrations dans le livret du disque ; musicalement il s'agit d'une seule pièce de cinquante minutes découpée en huit parties, donc concept une fois encore, le sujet principal est le clonage humain de l'œuf à l’âge adulte en vitesse accélérée où la femelle n'existe pas et où les clones ne sont présents que pour les basses et dangereuses besognes, alimentés qu'ils sont par des pilules qui n'ont pour but que de les garder dociles et sans aucune ambition, un programme existentiel d'une relative complexité que je vous laisse découvrir à la lecture de la bande dessinée.
Ne subsiste auprès d'Al WINTER que la section rythmique du disque précédent, les deux solistes sont donc des petits nouveaux, une "mauvaise" habitude de l'omnipotent leader que de changer de compagnons musicaux à chaque instant…comme Ian JONES de KARNATAKA qui s'en sort avec des compétences tangibles et nous allons le voir plus loin, il en est de même pour Al sur cet album.
La portion la moins plaisante d'un disque qui l'est globalement "Change" peut être car chantée à deux voix, le refrain par Al WINTER et les couplets par un invité André SAINT, vocaliste habituel de la formation de rock mélodique à connotation progressive GRACE AND FIRE (très fréquentable soit dit en passant), c'est comme un cheveu sur le potage, nous étions sur un module chant/musique d'une belle continuité et là, plouf nous bifurquons vers cinq minutes quarante et une qui cassent l'ambiance...déstabilisant !
Sur le restant de l'album, la complémentarité des musiciens est quant à elle prégnante le nouveau six cordistes John COOK s'y distingue particulièrement sur l'introductif "The River"(la cavalcade sur le manche y est remarquable et remarquée) sur "Nothing Lasts Forever" (la ballade de l'album d'une mélancholie à tomber) et le terminal "Hole in the Sky" où il supporte littéralement la pièce avec une guitare incisive, nerveuse et échevelée mais qui sait rester mélodique, le solo final est à inscrire au patrimoine de la musique progressive.
Le claviériste Leigh PERKINS se montre brillant sur "The Light" (au piano), sur l'introductif "The River" où il soutient positivement son compère guitariste par des motifs de claviers toujours bien en place quoique qu’assez discrets, une jolie sarabande pianistique à 6:40 adoucit la pièce (énergique jusque-là), concrètement un instrumentiste méconnu mais d'une réelle efficacité.
"The Clockwork Man" est certes un disque néo progressif mais un néo progressif moderne porté par une véritable histoire (complexe je vous l'accorde), créé et interprété par des musiciens surprenants et talentueux, qui le place parmi les œuvres marquantes du genre à travers les décennies, rien de moins, l'égal du premier disque de THIS WINTER MACHINE, emblématique pour le futur.
PISTES / TRACKS
- 1.The River (part 1 & 2) (11:09)
2. Solitude, Silence and Steam (8:15)
3. Final Goodbye ? (2:52)
4. Change (5:41)
5. Nothing Lasts Forever (5:04)
6. Reflections (6:05)
7. The Light (3:47)
8. Hole in the Sky (7:35)
Leigh PERKINS: Keyboards, backing vocals
John COOK: Guitars
Dave CLOSE: Bass guitar
Alan WILSON: Drums
Al WINTER: Lead vocals
With:
André SAINT (GRACE and FIRE): Vocals on track 4
musiciens / musicians